mardi 28 décembre 2010

21e Congrès du Réseau de soins palliatifs du Québec

30 et 31 mai 2010, Hôtel Delta Centre des Congrès, Trois-Rivières

Amadouer l'arracheuse de temps... des questions de choix

Le programme détaillé sera disponible dès février 2011.

C'est avec plaisir que le Réseau de soins palliatifs du Québec invite tous les intervenants en soins palliatifs, professionnels et bénévoles, à participer à la 21e édition de son congrès annuel qui se tiendra à Trois-Rivières. Pour connaitre la programmation, les plénières animées par des conférenciers renommés, les séances aux choix, les activités connexes et tous les détails relatifs à votre participation, nous vous invitons à consulter le programme détaillé en ligne exclusivement disponible sur ce site Web, dès février 2011.

Pour toute question, n'hésitez pas à contacter notre secrétariat par téléphone, au 450 671-9111 ou encore par courriel, à info@pluricongres.com .

Réseaupaliatif.org

Générations X, Y, Z... N'y a-t-il pas de quoi en perdre son alphabet ?

En bonne trentenaire (et des années-poussières... soyons honnête) arrivée sur le marché du travail il y a presque quinze ans, je m'interroge sur la génération dans laquelle je m'inscris aujourd'hui. Le fait même de rédiger en cet instant un "post" sur le blog de mon entreprise signifie-t-il que je dois sans doute avoir une partie de ma personnalité penchant secrètement vers le "Y" ? Ou bien suis-je simplement une "X" qui s'adapte aux réalités du monde moderne ?

Pour répondre à cette question indentitaire, fondamentale vous en conviendrez, je me suis plongée dans les caractéristiques des différentes générations alphabétiques.

Générations X, Y, Z... que signifie donc ce charabia ?

La génération X est composée des baby-boomers, c'est-à-dire de ces personnes nées à l'issue de la seconde guerre mondiale, conçues dans une pulsion de vie pour repeupler les nations abîmées par ce conflit meutrier. Les "X" ont pour caractéristique principale d'être nés dans un monde à reconstruire, où codes et discipline étaient nécessaires voire obligatoires. L'autorité parentale faisait loi et n'était que raremement remise en cause. En Europe, les croyances judéo-chrétiennes prenaient encore beaucoup de place et guidaient les consciences. L'évolution vers le monde d'aujourd'hui était certes en marche, mais chaque chose se faisait en son temps... Le respect des codes et d'une structure morale était encore de mise.
L'année 1968 fut un premier tournant dans l'existence des "X" souvent âgés de 18 à 25 ans à ce moment-clé. Même si le choc fut rude quand les pavés volèrent, les "X" restaient marqués par une éducation plus conservatrice même si elle était de plus en plus remise en question. Une forme de rigidité était dès lors usuelle et, comment dire, normale...
1980 vit arriver la naissance de la génération Y dont les valeurs se trouvèrent rapidement en décalage avec celles de leurs prédécesseurs. Est-ce mieux, est-ce moins bien ? Je ne peux le dire. Il est juste important de savoir que ces "Y", que nous retrouvons aujourd'hui sur le marché du travail (dont les managers sont souvent... "X", vous l'avez deviné !) ont tendance à privilégier l'expression de soi à une forme d'auto-contrôle qui était monnaie courance chez les "X".
Bref, ces "Y" ne sont pas toujours faciles à manager. Pas toujours conscients des limites et du principe de réalité, les "Y" flirtent souvent avec le danger sans véritablement se rendre compte de la pertinence des codes sociaux dans la bonne marche d'une entreprise. Ils sont issus de la génération internet et donc coutumiers de l'utilisation des nouveaux canaux de communication, où la vitesse de propagation d'une information dépasse de loin celle d'un cheval au galop. Les réseaux sociaux sont pour eux une seconde nature. Véritables produits de l'ère technologique, ils ont souvent bien des difficultés à comprendre que le temps est un allié lorsqu'il s'agit de construire un projet. Leur créativité et leur capacité à rebondir sont cependant des atouts de choix lorsqu'ils sont correctement canalisés.
Depuis 1995 est apparue la génération Z appelée aussi génération silencieuse. Il faut bien le dire, cette génération composée de nos enfants (des miens aussi... je vous rassure) est encore complexe à définir. Les caractéristiques des "Z" s'approcheront sans doute des réflexes communicatifs des "Y" dans le sens où la technologie galopante ne cesse de nous entraîner vers de nouvelles manières d'aborder le monde. Mais seront-ils pour autant adeptes du "tout ici et maintenant", il est encore tôt pour le dire. L'histoire étant un incessant recommencement, il n'est pas impossible qu'ils se différencient de leurs aînés en se rapprochant des valeurs prônées par les "X". L'avenir nous le dira...
Arrivant au bout de cette chronique, je constate avec douleur que ma question identitaire restera sans réponse. Si je n'ai jamais perdu mon latin, je ne suis pas certaine de m'y retrouver dans l'alphabet. Sans doute est-ce le lot de ces générations hybrides constituées à la fois de "X" et de "Y". Rien de dramatique en soi.
Il est temps à présent de cloturer ma communication Y et de me rendre comme une bonne "X" à la maison pour préparer le repas de mes petits "Z"...

mercredi 15 septembre 2010

L'analyse transgénérationnelle après un deuil

L'analyse transgénérationnelle après un deuil

Formation professionnelle en psychogénéalogie et analyse transgénérationnelle en Belgique

Descriptif de la formation

Ce cycle de formation professionnelle à l’analyse transgénérationnelle a été construit en réponse aux besoins des (futurs) professionnels de l’accompagnement thérapeutique et/ou social souhaitant élargir leur champ de compétences en y incluant une approche familiale systémique et psychanalytique.
Bon nombre des situations douloureuses que chacun d’entre nous vit aujourd’hui tirent leur origine de traumatismes vécus par nos ancêtres. Ces situations traumatisantes, non solutionnées à l’époque de par un contexte socio-historico-religieux spécifique, influencent inconsciemment nos choix de vie et nous plongent dans un schéma de loyauté transgénérationnelle parfois invalidant.
L’objectif de ce cours est donc de permettre aux participants d’acquérir un premier niveau de maîtrise des outils tirés de l’enseignement de la psychiatre Anne Ancelin Schutzenberger ainsi que de la pratique professionnelle de la formatrice, outils qu’ils expérimenteront sur leur propre processus avant de l’appliquer à un public plus large. Cette formation se veut donc interactive et calquée sur la réalité professionnelle et personnelle des participants.

A l’issue de cette formation, les participants seront en mesure de/d’ :

• percevoir l’influence des traumatismes antérieurs non solutionnés dans le développement de problématiques psychiques et comportementales ;
• maîtriser et superviser la réalisation d’un génogramme spontané ainsi que d’un génosociogramme ;
• identifier les transmissions transgénérationnelles conscientes et inconscientes ;
• mettre en évidence le projet-sens ou la perception de ce dernier par rapport aux attentes parentales inconscientes ;
• comprendre la dynamique psychique des secrets de famille ;
• identifier les courts-circuits psychiques du système familial et confronter ces derniers à leur contexte socio-historique spécifique ;
• appréhender l’expression symbolique des troubles du comportement et accompagner dans un essai de résolution ritualisée de ces problématiques ;
• comprendre, soutenir puis accompagner le corps émotionnel de leur patient dans le cadre de son processus individuel ;
• définir puis appliquer le cadre déontologique nécessaire à la pratique de l’analyse transgénérationnelle ;
• enrichir leur pratique professionnelle de leurs expériences, connaissances et vécus propres.

Contact

Pour tout renseignement ou information complémentaire, n’hésitez pas à vous adresser à Espace Equilibre au 0032 (0)87/22.97.87 ou à Virginie Stevens par téléphone au 00352 621 21 85 78 et par email à l’adresse vs@virginiestevens.com.

dimanche 18 juillet 2010

Dire non, mission impossible ?

Qu'il est parfois difficile de dire non, n'est-ce pas ? Il n'est pas toujours de bon ton socialement d'opposer un refus à une demande qui nous est soumise, que celle-ci soit justifiée ou pas. En observant les parents autour de moi, je constate que le processus d'éducation se réalise très souvent dans la contrainte. Les enfants et adolescents sont confrontés aux attentes de leurs parents en matière de bienséance, de tenue à table, de pertinence des activités ou simplement de façon de communiquer. "Tiens-toi droit !", "Non tu ne te maquilleras pas !", "Fais ceci, fais cela...". Et si des limites comme un cadre éducatif sont nécessaires, je ne le nie pas, peu d'explications sur le pourquoi du comment accompagnent ces pseudo ordres parentaux. "C'est comme cela, toi mon enfant tu dois plier et m'obéir !", "Tant que tu vivras sous mon toit, tu feras ce que je te dis !"
Parce que les parents n'ont eux-mêmes jamais appris à identifier ce qui les anime vraiment et à tenir compte de leurs besoins, ils déposent sur les épaules de leurs enfants le poids bien lourd de leurs souffrances personnelles. Face à ces injonctions dénuées de sens, les enfants peuvent réagir de plusieurs manières dont voici une liste non exhaustive:
  1. La soumission : La pression étant tellement intense, les enfants sont contraints de céder et refoulent à l'intérieur d'eux-mêmes leurs attentes personnelles. Ils cèdent. Et s'ils osent en même temps exprimer leur mécontentement (qui n'est qu'un dérivé de la colère...), celui-ci est souvent rejeté par les parents qui l'appréhendent comme une forme de rébellion. Alors, l'enfant mord sur sa chique, ravale sa colère et l'encrypte au niveau psychique. Elle n'a pas disparu, sachez-le. Cette émotion va aller se nicher non loin sous la surface de l'inconscient et attendra le moment idéal, peut-être même l'âge adulte, pour s'exprimer (au sens "sortir de..."). Avec d'éventuels dommages collatéraux... Cette soumission contrainte va créer de futurs adultes en souffrance qui auront bien du mal à tenir compte de leurs besoins, ceux-ci ayant été reniés au moment de leur développement.
  2. La rébellion : Face à une autorité qu'ils jugent abusive, même si au départ elle provenait d'une bonne intention, les enfants se cabrent. Le conflit est frontal ou dissimulé mais il est bien présent. Les enfants refusent en bloc la pression qui leur est déposée et l'intensité du rejet accompagné de son émotion va les rendre incapables d'isoler la demande qui leur est faite d'un contexte précis. Ainsi, si ses parents demandent arbitrairement à l'adolescente de quinze ans de ne pas sortir avec un décolleté plongeant mettant en valeur son bonnet C tout neuf, celle-ci sans explication, ressentira cet interdit comme limitatif et terriblement injuste. Pourquoi en effet est-ce interdit ? Son réflexe de rebelle sera simplement de se mettre en colère le cas échéant et de sortir en claquant la porte (belle rupture de communication en soi...), voire de dissimuler son fameux décolleté le temps nécessaire de n'être plus à vue de ses parents. Une fois en rue, elle retirera son pull et le résultat final, interdit ou pas, sera le même.
  3. L'indifférence : Cette forme de fuite se construit sur un pseudo détachement psychique de l'enfant face à la pression parentale. Il est là sans être là et c'est en se déconnectant de son corps qu'il va pouvoir affronter son enfance comme une peine de prison dont l'issue se situe au mieux à dix-huit ans, au pire à la fin de ses études. Cette indifférence va venir gangréner la qualité de la relation entre l'enfant et ses parents mais aussi empêcher le futur adulte de vivre en conscience, car il aura tendance à se déconnecter de lui-même face à une difficulté. Contrairement à la soumission qui est un processus conscient, l'indifférence se tisse majoritairement à un niveau inconscient.

Dire non est difficile car nous ne l'avons jamais appris et que certaines programmations sont intégrées au plus profond de nos cellules. Les causes à cette difficulté sont multiples mais résident toujours dans un programme de notre mémoire vive qui disfonctionne parce qu'il n'est pas remis en question. Si ce thème vous interpelle et résonne en vous, je vous encourage à vous interroger sur cette difficulté qui est la vôtre. Quelle en est la cause ? Vous appartient-elle réellement ? Ne serait-il pas intéressant de vous pencher sur cette cicatrice qui se fait parfois sentir douloureusement ?

mardi 22 juin 2010

Vivre un deuil

Tout au long de notre existence, nous sommes confrontés à la perte de ce à quoi nous tenons. Qu'il s'agisse de la mort d'un être proche, de la perte d'un emploi ou d'une séparation amoureuse, le processus psychique à traverser reste identique. Des étapes obligatoires doivent être franchies pour permettre une acceptation de la situation et à terme, que la page se tourne. Si elles ne sont pas vécues en totalité, comme le calice que l'on boit jusqu'à la lie, le processus de deuil n'arrive pas à sa fin.

Pourtant, seuls quelques initiés et professionnels du domaine connaissent ces étapes. Le grand public, confronté à la perte, est souvent quant à lui bien démuni lorsqu'il s'agit de vivre une situation douloureuse. Afin de faciliter la compréhension du processus de deuil, voici quelques brèves explications sur comment fonctionne celui-ci.
  • Le choc : Vous apprenez la perte, quelle que soit sa nature. Vous expérimentez un séisme intérieur, vous ne comprenez pas ce qui se passe. Vous pouvez à ce moment là avoir l'impression d'être projeté hors de votre corps tellement la secousse est forte.
  • La sidération : Vous restez littéralement bouche bée, comme changé en statue de sel. Aucune analyse de la situation n'est à ce moment possible. Vous êtes comme déconnecté de la réalité. Il est possible que vous expérimentiez une sensation de flottement, de dissociation qui vous empêche de ressentir des émotions. Vous êtes en quelque sorte vidé de tout ressenti.
  • Le déni : Revenant en conscience de votre corps, vous vous trouvez face à la nouvelle qui vous a été annoncée (maladie, mort du conjoint, licenciement, départ de l'être aimé...). Mais il est impossible pour vous de l'admettre. Non, cela n'existe pas. Non, cette situation n'est pas réelle pour vous. Vous niez la réalité même si autour de vous vos proches vous mettent face à elle.
  • Le marchandage : Prenant conscience de la réalité de la perte désormais bien réelle, vous entreprenez une démarche de marchandage avec la vie ou vos interlocuteur. "Reste avec moi mon amour, je vais changer...", "Mon dieu, faites que mon marie revienne à la vie"... Vous tentez par tous les moyens de négocier la réalité qui est trop dure à accepter.
  • La colère et la tristesse : Les émotions dont vous aviez été déconnecté précédemment reviennent ici en force. Un peu comme dans le cas d'un tsunami où la mer qui s'était retirée revient avec une intensité tellement forte qu'elle vous submerge. Vous plongez alternativement dans une colère intense et dans une profonde tristesse qu'il convient de reconnaître, dans lesquelles il faut pouvoir se plonger pour pouvoir en diminuer la pression. Il faut à ce stade pleurer, crier, vous révolter. Même si ces émotions arrivent longtemps après la perte en elle-même et qu'autour de vous, votre entourage pense qu'il est temps de tourner la page. C'est en vivant ces émotions qu'elles perdront leur intensité et vous permettront de glisser lentement et sereinement vers la dernière étape de votre deuil.
  • L'acceptation : Quand la mer s'est calmée, que le calme est peu à peu revenu en vous sans que vous vous en soyiez rendu compte, que les émotions ont été acceptées et vécues, vous arrivez au moment de la pleine et totale acceptation de la perte. Vous pouvez à présent évoquer cette dernière avec sérénité, le souvenir de ce qui a été perdu ne vous blesse plus.

dimanche 20 juin 2010

Searching for a new job ? Reveal what is true for you !

Do you experience blue Mondays ? Don't you feel enough empowered in your professional life ?
One of the first element to take into account is what you really wanna get... Reveal what's the most important thing for you. Thinking about your ideal job will increase the chance to attract it to you in the next few days, weeks or months... That is why getting the right view of your expectations is essential.
Here are some questions you may ask to yourself :
  • If I won the lottery, what would I do ?
  • If I took my "hobby" seriously, how could I make money at it ? How can I expand it ?
  • What would I like to do more of ?
  • What do I want to give my energy life to ? What would truly engage me ?
  • What has been a source of pain in my life ? Is this an area in which I could discover my life's purpose ?
  • What do I need to accomplish before I die ?
  • What is the legacy I wanna leave ?
  • What does everyone say I am really good at ?
  • What do people ask me to do because no one else does it as well ?
  • What talents, skills, abilities show up on a regular basis in my accomplishments ?
If you're interested in that kind of advices, here is a very good book I red several years ago :

SHEERER Robin A., "no more blue Mondays, four keys to finding fulfillment at work", Davies-Black Publishing, 1999.